Le président de la CCIHC a assisté à la deuxième des 2 journées du forum sur la sécurité, la réforme constitutionnelle, les élections, la bonne gouvernance et les mesures économiques et sociales organise par Le Haut Conseil de Transition (HCT).
Les participants, lors des échanges, ont formé plusieurs groupes pour débattre de différents sujets relatifs à la révision constitutionnelle, le lancement du processus électoral, la réforme économique et le renforcement de l’administration publique.
Au terme de ces assises tenues avec la participation de plus de deux cents représentants de partis politiques, des groupes organisés de la société civile et du secteur privé, signataires ou non du consensus du 21 décembre 2022, un document résumant les différentes propositions obtenues de ces discussions a été présenté.
Le Premier ministre Ariel Henry qui prenait la parole lors de la clôture dudit forum, a déclaré « Je me réjouis d’assister aux ateliers de clôture du Forum de deux jours organisé par le Haut Conseil de Transition sur la sécurité, la révision constitutionnelle, le lancement du processus électoral, la bonne gouvernance et l’élargissement du consensus politique du 21 déc. 2022. Vous pourrez toujours compter sur mon gouvernement qui se fera un devoir de vous accompagner dans le travail parfois ingrat, souvent incompris, que vous faites pour notre pays », a fait savoir le chef du gouvernement.
« Je peux vous dire que dans les jours et les semaines qui viennent, vous aurez l’occasion de voir des changements significatifs, tant au niveau de la sécurité que de la gouvernance de notre pays. Mettons-nous au travail car la tâche est immense et le temps nous est compté. », a promis le chef de la Primature avant d’ajouter : « La première tâche du prochain CEP sera d’organiser une consultation populaire en vue de valider les modifications apportées. Cette étape nécessaire et indispensable devra être franchie, dans un court laps de temps, parce que l’organisation des élections générales en dépend. »
Le chef du gouvernement a remercié les différents membres de la communauté internationale qui ont joué le rôle d’observateurs lors de cet événement. Il a souligné que le gouvernement n’a jamais sollicité une intervention militaire étrangère mais plutôt un soutien robuste pour aider la police et l’armée à éradiquer le phénomène de l’insécurité.